Le tourisme a été introduit en Europe au XIXe siècle, passant d’une pratique culturelle réservée à une option pour une élite à un phénomène de masse. Depuis le rôle des sites techniques modernes.
Le surtourisme
Certaines destinations prisées par les clients ne sont plus une priorité pour le tourisme, mais plutôt un problème. Le terme de « surtourisme » a été employé ces dernières années pour désigner la situation où des lieux touristiques insuffisamment visités tombent sous la pression du nombre croissant de touristes.
Un danger pour le patrimoine culturel
Certaines localités ne sont pas à la hauteur des besoins en matière de voyageurs, et ils manquent d’installations.
Venise accueille près de 30 millions de touristes chaque année, quand la ville ne compte que 55 000 Vénitiens. Cela représente une densité de 545 touristes par habitant. L’Unesco a demandé à la municipalité de trouver des solutions concrètes pour venir en aide aux citoyens.
La ville fortifiée de Dubrovnik, en Croatie, a gagné un Important patrimoine culturel selon l’Unesco. Pour assurer la persistance de la citadelle, la municipalité a mis en place un compteur près de l’entrée de la ville et a limité le nombre d’accès quotidiens à 8 000 visiteurs.
Des restrictions de visiteurs ont été imposées à de plus en plus d’attractions touristiques, notamment le parc Güell à Barcelone et la cité inca du Machu Picchu au Pérou, pour préserver leur culture historique.
Un tourisme qui menace la qualité de vie locale
Barcelone, Rome, Amsterdam victimes de leur succès, ces villes voient leur population se multiplier avec la venue des touristes, créant ainsi d’importants déséquilibres au niveau local : rues et transports surchargés, nuisances sonores, plages bondées.
Des bars et des boutiques de souvenirs ont remplacé les petites boutiques du centre-ville. La croissance des hôtels et bunkers touristiques entraîne une insuffisance de logements pour les résidents, qui se traduit par une augmentation des prix de l’immobilier.
Le surf tourisme exacerbe le phénomène de gentrification, avec l’expulsion des quartiers populaires des villes en faveur d’une classe sociale plus aisée. Les résidents sont forcés de déménager à cause du haut coût de la vie et les quartiers se vident progressivement de leurs habitants face aux changements.
Des conséquences fâcheuses pour l’environnement
Le tourisme, quel que soit le nombre de personnes qui partent en vacances, exerce des pressions inévitables sur l’environnement. Surexploitation des ressources naturelles.
Le tourisme développe les besoins en énergie, alimentation et eau (par exemple pour le remplissage des piscines dans des pays où la ressource est limitée comme en Afrique ou en Inde).
Pollution de la nature toujours plus importante des déchets qui stupéfient l’environnement. Pollution des sols et de l’eau qui nuit à la biodiversité.
De la biodiversité a disparu : (trafic d’animaux pour faire des mnémotechnies, perturbation des espèces, détérioration de la végétation). Pollution de l’air contribue au réchauffement climatique. Le tourisme est à l’origine de 5% des gaz à effet de serre mondiales (GES) selon le ministère de la Transition Ecologique.